Lou Damance

Le COVID-19 est une maladie infectieuse à coronavirus, transmise principalement par voie orale (éternuements, toux, postillons) mais également par le contact des mains ou des surfaces contaminées.

 

Apparu tout d'abord à Wuhan en Chine à la fin de l'année 2019, le virus s'est ensuite répandu à travers le monde entier contaminant une trentaine de pays et devenant ainsi une pandémie à l'échelle mondiale.

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Aujourd'hui, on dénombre plus de 2,7 millions de personnes contaminées depuis le début de l'épidémie et près de 200 000 décédées à travers le globe.

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Suite à cela, les autorités gouvernementales ont dû prendre des décisions majeures afin de limiter la propagation du virus, tels que le confinement de leurs populations, la fermeture des frontières, la fermeture de tous les services dits "non-essentiels" aux yeux de l'État comme les bars, restaurants, centres commerciaux, salons de coiffure, salons d'esthétiques... 

 

Ces mesures ne sont pas sans conséquences sur l'industrie du tourisme. En effet, le tourisme est un des secteurs les plus touchés par cette crise sanitaire avec des répercussions sur l'offre et sur la demande de voyages. Ainsi, l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) prévoit une baisse de 20 à 30% des arrivées de touristes internationaux en 2020 par rapport aux chiffres d'affaires 2019. Cela se traduirait par une perte de 300 à 450 milliards de dollars (USD) de recettes du tourisme international. Néanmoins, ces chiffres restent à interpréter avec précaution en vue du caractère dynamique de cette crise.  

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Afin de soutenir le secteur du tourisme, le gouvernement français a mis en place différentes mesures : 

• délivrance d'avoir plutôt que remboursement des clients pour alléger la trésorerie de nombreux professionnels du tourisme fortement impactés,

• adaptation des procédures d'immatriculation, de classement et de labellisation durant la période d'urgence sanitaire. 

Ces mesures permettraient donc aux entreprises du tourisme de limiter l'impact financier de la crise sur leur activité.

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Après un mois de confinement l'Observatoire de l'Économie du Tourisme, qui traite des effets de l'épidémie sur l'activité des opérateurs touristiques et sur le climat des affaires, estime que la perte d'activité serait en moyenne de 40%. Celle-ci touche en premier lieu le secteur de l'hôtellerie et de la restauration avec -90% d’activité, ainsi que celui des voyagistes avec -97% de réservation. "Cette perte pourrait représenter 25% du PIB touristique en 2020" (COVID-19 : la perte d'activité pourrait représenter 25% du PIB touristique en 2020, 23/04/20, Tourmag).

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Aujourd'hui, les professionnels du tourisme semblent satisfaits des mesures prises par le gouvernement sur le court-terme, cependant ils s'interrogent sur l'efficacité de ces dernières sur le long terme.

On ne sait pas quand finira cette crise, mais une chose est sûre le retour à la normale sera long et les répercussions seront nombreuses.

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Source : gouvernement.fr, unwto.org, lemonde.fr, linternaute.com, lechotouristique.com, tourmag.com.